Crise des migrants, récession économique, chômage élevé, attentats terroristes, peur, insécurité : l’année qui se termine a été une année lourde à porter. Hélas, l’année 2016 commence sous un ciel bas qui nous rappelle le marasme climatique que la conférence de Paris – malgré ses succès diplomatiques – a été bien incapable de régler. Hélas! Hélas! On rumine ces tristes pensées avec la tentation du repli. Repli sur sa communauté, repli sur ses amis, repli sur soi! Et tout à coup, sur l’écran de l’ordinateur apparaît – par la sollicitude d’un ami – ce texte lumineux adapté de Péguy :
La foi que j’aime le mieux, dit Dieu, c’est l’espérance!
L’Espérance est une petite fille de rien du tout. Qui est venue au monde le jour de Noël de l’année dernière.
C’est cette petite fille pourtant qui traversera les mondes.
Cette petite fille de rien du tout.
Elle seule, portant les autres, qui traversera les mondes révolus.
L’Espérance voit ce qui n’est pas encore et qui sera.
Elle aime ce qui n’est pas encore et qui sera.
C’est elle qui fait marcher le monde. Et qui le traîne.
Car on ne travaille jamais que pour ses enfants.
Les grands ne marchent que pour cette petite sœur.
L’équipe du Centre culturel chrétien de Montréal souhaite, en 2016, à ses amis et ses partenaires de se laisser porter par l’Espérance! Elle vous souhaite, à vous tous, que vos actions soient guidées par cette belle étoile qui vous permettra de travailler à l’amélioration du sort des vôtres, de votre communauté et de la planète toute entière.