Ne pas se prendre pour Dieu en donnant

Jacques T. Godbout

Il y a plusieurs sortes de don. Il y a le don aux proches, ceux qu’on aime et à qui on donne, pour ainsi dire, «naturellement». Il y a le don étudié par les anthropologues, dans les sociétés dites «archaïques», mais qu’on retrouve aussi dans nos sociétés au moment des fêtes et des célébrations, comme à Noël. Ce don est accompagné d’excès, de gaspillage. Cette tendance au gaspillage est bien exploitée par les commerçants aujourd’hui. Ces dons se retrouvent dans toutes les sociétés. Enfin, il y a ce don aux étrangers, symbolisé dans l’évangile par l’épisode du Samaritain. Jacques T. Godbout propose ici une réflexion sur ce don pur, ce don gracieux dont il faut néanmoins se méfier des effets pervers qu’il peut avoir sur le receveur.

Texte de Jacques T. Godbout