La soif de justice

l’image de nos hivers où se succèdent des splendeurs lumineuses et les plus dures rigueurs, nos sociétés cheminent dans un semblable mélange d’ombre et de lumière, notamment en matière de droits.

De nombreux événements récents nous ont rappelé comment la justice est trop souvent bafouée, trafiquée… Justice aléatoire. Contexte glacial pour entendre cette Béatitude : «Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice: ils seront rassasiés» (Mt 5, 6). Qu’en pensent les minorités afro-américaines ou latinos, les itinérants victimes de violence policière, les paysans sans terre, les communautés démembrées par l’industrie minière ?

Affamés et assoiffés d’une justice qui puisse nous rassasier, nous tâcherons de recevoir la promesse de Jésus de manière à pouvoir la célébrer en vérité dans l’espérance.

Chaque personne peut en inviter une autre et apporter un plat froid qui sera partagé. Veuillez noter que nous fournissons les breuvages et, cette fois, le dessert.

Merci de confirmer votre présence avant le 18 février 2015 à Christiane Le Guen : cleguen@cjf.qc.ca ou 514-387-2541, poste 234.

«Heureux, vous les pauvres…»

Poursuivant notre pèlerinage des Saisons d’Emmaüs, c’est celle de l’automne que nous aborderons dans quelques semaines. Saison magnifique, mais qui achemine vers les temps difficiles de la froidure et de la précarité pour les gens peu fortunés.

Dans cette perspective, Luc peut nous étonner en nous rappelant le parti pris de Jésus : «Heureux, vous les pauvres…» (Lc, 6,20). Comment entendre cette Béatitude? Nous qui luttons contre la pauvreté, et pour qu’il y ait toujours moins de personnes appauvries… Quel paradoxe!

Le pauvre, la pauvreté aux multiples visages, peuvent être à la fois objets de dénigrement et d’idéalisation. Comment la prédication de Jésus sur la montagne (Lc 6, 20-49) peut-elle affiner notre regard sur ceux et celles qu’il appelle respectueusement « les pauvres », transformer notre rapport à eux, nous guider sur les chemins de la pauvreté évangélique? Qu’y a-t-il à célébrer avec cet étonnant «Heureux, vous les pauvres»? Nous essaierons ensemble d’y voir plus clair lors de notre prochaine rencontre.

DIMANCHE, 5 octobre 2014 À 15 H 30
MAISON BELLARMIN 25, RUE JARRY OUEST, MONTRÉAL
Chaque personne peut en inviter une autre et apporter un plat froid qui sera partagé.
Merci de confirmer votre présence avant le 2 octobre 2014 à Christiane Le Guen : cleguen@cjf.qc.ca ou au 514-387-2541, poste 234.

Silence froid… attente féconde

L’inquiétude et l’insécurité s’alimentent à bien des sources dans notre monde : intégrisme religieux, réchauffement climatique, récession économique, déficit démocratique, autant de menaces qui pèsent. Les pouvoirs politiques et financiers misent sur ce climat de forteresse assiégée pour légitimer un durcissement des contrôles en étouffant la voix des peuples.

La vigilance et la lucidité sur les dangers réels doivent-elles nous amener inéluctablement à craindre les lendemains ? Par-delà une saine gestion politique de ces risques, sur quelles assises intérieures construire une espérance ? Entre peur et naïveté, quel chemin de confiance peut ouvrir la parole évangélique ?

Au cœur de cet hiver incertain où on pourrait croire que plus rien ne bougera, comment s’inspirer de « celui qui se tint au milieu d’eux » pour se convaincre que seront encore possibles, pour l’humanité, des printemps qui chantent et des étés fleuris ?

La sagesse populaire a déjà une réponse : « il faut toujours un hiver pour bercer un printemps».

Nous vous attendons en ce dimanche de février, pour partager et célébrer à partir de ces questions. La musique et les chants seront au rendez-vous de cette autre Saison d’Emmaüs. Nous partagerons le pain et le vin.

Chaque personne pourrait en inviter une autre et on apporte un plat froid qui sera partagé.

Merci de confirmer votre présence avant le 3 février 2014 à Christiane Le Guen : cleguen@cjf.qc.ca ou au 514-387-2541, poste 234.