La tension entre foi et culture aujourd’hui :

comment grandir dans l’humanité tous ensemble?

L’âge d’or et le déclin de l’information religieuse -1865-1984
Du concile Vatican II (1965) à la visite de Jean-Paul II (1984).

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La Bande FM, c’est « l’École Foi et Mission », un groupe de jeunes adultes catholique créé depuis 1997. Elle se définit comme une forme particulière d’école de la foi, vécue en lien avec une paroisse. La Bande FM s’adresse avant tout aux jeunes de 18 à 35 ans désireux de vivre et d’approfondir leur foi chrétienne par la formation, la prière et la vie fraternelle. À travers les activités qui rythment sa vie, la Bande FM contribue à évangéliser et à apporter des réponses à ceux qui ont une soif spirituelle, à ceux qui sont en quête de Dieu.

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L’intention de cette soirée est de dégager quelques repères et clés de compréhension de la configuration actuelle des quêtes de sens et du religieux chez les jeunes tout autant que de s’interroger sur notre conception de la jeunesse.
De qui parle-t-on et qui parle lorsqu’on s’intéresse à la jeunesse? Comment décoder et comprendre les univers de sens de ces générations? Qu’est-ce qu’être en « quête » et « être jeune » aujourd’hui?

Inscription eventbrite obligatoire en cliquant sur ce lien https://www.eventbrite.ca/e/jeunes-et-religion-tickets-137865530513

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Avec la quasi-disparition de la pratique dominicale, la baisse drastique des baptêmes et des mariages religieux, les ventes d’églises, le rejet de la foi par de nombreux québécois, la disparition de nombreuses communautés religieuses, le nombre si minime de vocations religieuses ou sacerdotales, l’éclatement des scandales des prêtres pédophiles, plusieurs d’entre nous peinent à espérer et portent un regard sombre sur cette Église en crise. Il peut sembler difficile d’espérer des jours meilleurs pour le corps du Christ. Serait-ce la fin de cette institution bimillénaire ? Et si ces crises étaient plutôt des changements… et ces pertes, des appels ? Et si l’Église n’était pas encore assez morte pour pouvoir ressusciter pleinement ? Et pourtant, des voix d’ici s’élèvent pour témoigner de leur espérance malgré les difficultés vécues par notre Église.

Les conférenciers Stéphanie Gravel, Suzanne Desrochers et Jonathan Guilbault proposent dans une réflexion collective selon leurs sensibilités propres, des pistes qui permettent de rallumer la flamme de l’espoir et d’envisager l’avenir peut-être pas avec sérénité, mais avec confiance. Continue reading →

Vivons-nous une époque marquée par la « sortie de la religion », telle que décrite par le philosophe et historien Marcel Gauchet? Le rôle de la religion dans nos sociétés passe désormais par la société civile. Cette limitation, voire ce qui pourrait être considéré comme un piège, présente aussi un avantage intéressant pour l’action des chrétiens dans la sphère publique au nom de leur foi : elle exige de ces chrétiens qu’ils soient d’ardents défenseurs des principes démocratiques, principes qui sont fondamentalement chrétiens. Dès lors, peut-on en appeler à un nouveau mode de présence des chrétiens sur la place publique?

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Au tournant du 19e siècle, les nations européennes et nord-américaines, sous la poussée des Lumières et de la pensée libérale émergente, créent tour à tour leur système d’écoles publiques. Le Bas-Canada n’échappe pas à ce mouvement : dès 1803, l’Assemblée législative créée l’Institution royale, organisme rattaché au gouvernement colonial, chargé de mettre partout en place des écoles publiques à la demande des communautés locales. Mais l’intention d’en faire des organes d’anglicisation et de « protestantisation » de la population entraîne le boycott de l’Institution royale.
Aussi, en 1814, un mouvement s’amorce au sein de la nouvelle élite canadienne-française pour créer dans les campagnes des écoles publiques sous la gouverne d’élus au sein des communautés locales. Les députés de l’Assemblée législative vont cependant se heurter à l’opposition du gouvernement colonial et de la hiérarchie catholique. Le dénouement ne se produira qu’en 1829 . L’Assemblée législative adoptera la loi dite « des écoles de syndics » que le gouverneur acceptera enfin de sanctionner. Mais pour y mettre fin en 1836 au cours du nouvel affrontement politique de 1836-1837 !

Jean-Pierre Proulx racontera d’abord les péripéties politiques et les débats idéologiques qui ont mené au dénouement de 1829 et à l’échec de 1836. Il fera état des influences extérieures qui ont marqué ce projet. Il décrira enfin la mise en œuvre ce projet fondateur au plan démocratique, administratif et pédagogique.

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